Pendant trois années, j’ai vécu aux côtés d’Aslan en tant que son épouse.
J’ai tout donné pour correspondre à l’image de la femme parfaite, sans jamais réussir à l’émouvoir.
À ses côtés, je n’étais qu’une silhouette effacée, rapidement éclipsée par la protagoniste de son histoire.
Les premiers rôles captent la lumière, tandis que les seconds s’estompent dans l’oubli.
Malgré ma dévotion, je demeurais ce personnage insignifiant et superflu.
Partir était devenu ma seule échappatoire.
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